jeudi 31 mars 2016

Vapeur et magie vol. 3

Salut à tous !

   On reste régulier avec une troisième nouvelle sur les aventures du vieux mercenaire Mordecai dans les Royaumes d'acier ! Voici la suite des fanfictions Warmachine avec: L'art de la noblesse !



Un vrai lien d’amitié se crée entre Mordecai et Borok, et c’est avec joie (lorsqu’ils obtinrent leurs parts sur la vente de la cargaison de Bolden Keller), qu’ils dilapidèrent leurs écus en boissons, jeux et bonnes compagnies. En deux mois à peine, le besoin de retrouver du travail se fit sentir. Borok, lassé de ses aventures, préféra rentrer chez lui en Rhul. Mordecai, que les tables de jeux ont laissé endetté, se fit engager dans la garde personnelle d’un bourgeois de Merywyn nommé Clancy di Morosini. Le vieux mercenaire se fit très vite remarquer grâce à son expérience du combat et ses talents martiaux et se retrouva « Capitaine » de la petite garde privée du bourgeois.

-       Et là, je profite qu’il soit à terre pour lui envoyer un bon coup de hache directement dans le cortex ! ajouta Solovei d’un ton enjoué.
L’ancien soldat Kharde aimait raconter ses aventures. Il y ajoutait parfois quelques fioritures, mais elles n’étaient jamais déformées ou exagérées, et c’est ce qui avait plu à Mordecai lorsqu’ils avaient fait connaissance. Le vieux mercenaire avait toujours apprécié les bonnes histoires et l’affrontement du Kharde avec un Ironclad avait été particulièrement trépidant.
-       Excellent ! dit Mordecai, enthousiaste. J’avoue que tu m’impressionnes gamin, mais tu as encore pas mal de boulot avant de m’égaler !
-       Ah ouais l’ancêtre ? Peut-être veux-tu que l’on règle ça dehors ? répondit Solovei sur le ton de la plaisanterie.
Tout deux éclatèrent de rire. L’ancien soldat Kharde leva son verre, Mordecai sa pipe, tout en soufflant de longs nuages gris. Le vieux mercenaire pensait avoir encore le dessus sur le jeune soldat, s’imaginant reverser la table entre eux, dégainant ses armes et croisant le fer au milieu des lits et cantines du dortoir des gardes.
Ils entendirent le bruit des roues sur le gravier, et le cocher qui stoppait ses chevaux. Une voix puissante se fit alors entendre, maugréant des paroles trop éloignées pour être comprises. Cela, ils le savaient, était le signe que le travail allait reprendre.
Solovei vida son verre d’un trait, son nez aquilin disparaissant dans son boc. Lorsqu’il le reposa sur la table, Mordecai s’aperçu que de fines gouttes d’alcool ambré perlait sur sa moustache noire qui commençait tout juste à grisonner.
Peu après, la porte du dortoir s’ouvrit et un homme entra dans le dortoir. Comme Mordecai et Solovei, il portait une cotte de mailles sous une armure de cuir souple, par-dessus laquelle il revêtait un tabard vert foncé, que leur employeur, comme beaucoup d’autres bourgeois, avait fait faire pour se rapprocher de la noblesse. Des jambières et des bottes de cuir venaient compléter la tenue, ainsi qu’un casque d’acier. Le tulwar qui pendait à sa ceinture révélait clairement ses origines orientales.


vendredi 25 mars 2016

Vapeur et magie vol. 2

Salut à tous !

   Cela fait un petit moment que je n'ai pas mis à jour le blog (j'avoue que je l'ai un peu oublié dernièrement). Mais je me rattrape immédiatement avec la suite de la fanfiction Warmachine, que j'ai intitulé: Vers Merywyn.

   Bonne lecture à tous !



Après avoir assisté à la destruction des Briscards et avoir fuit Armandor, Mordecai traversa le Thornwood en direction du Cygnar et de la cité de Corvis. Là il se fit engager comme escorte à la caravane marchande de Bolden Keller qui remonte la rivière Noire vers la capitale du Llael, Merywyn. Les négociations avec le capitaine s’éternisèrent, ne levant l’ancre qu’à la nuit tombée. Durant le voyage, il sympathisa avec le garde du corps de Bolden, un ogrun bokur dénommé, Borok Urgart.


- Et c'est là que j'lui ai brisé le cou ! disait Borok d'un ton enjoué, tandis qu'il mimait des mains la nuque qu'il rompait sous ses doigts puissants.
- Et ensuite ? le questionna le vieux mercenaire à la barbe grisonnante.
- Le pauvre bougre s'est écroulé comme une masse sur le plancher de la taverne. Ensuite, tous ces foutus coupes jarrets me sont tombés dessus pendant qu'mon client prenait la tangente ! s’exclamait-il indigné, ses crocs proéminents saillant de sa large mâchoire. Comme j'étais encerclé je suis monté rapidement sur une table et j'ai plongé derrière le bar. Là, j'leur ai balancé le taulier !
Mordecai éclata d'un rire sonore et frappa du poing sur le bastingage en se tenant les côtes, comme si elles allaient se rompre dans hilarité.
- Là-dessus j'mets le feu à sa gnole et la cabane part en fumée pendant que j'm'éclipse ! ajouta l'ogrun le sourire aux lèvres, tandis que Mordecai riait plus bruyamment encore.
Lorsqu'il eut cessé de s'esclaffer, Mordecai se redressa et s'appuya de nouveau au bastingage métallique. Le petit navire à vapeur, glissait sur les eaux sombres de la rivière Noire, sur la coque on lisait difficilement « L’Ecumeur fumant ». Fargas Cosgrave, le capitaine, tenait la barre à l’arrière du bateau, une lanterne éclairant son visage d’une lueur dorée. Dans son dos, une grande cheminée crachait d’épaisses volutes de fumée noire. A l’avant, une petite cabine donnait accès à la cale. 

Voir la suite ici.

lundi 28 décembre 2015

Vapeur et magie

Salut à tous !

    La nouvelle qui suit est une fanfiction issue de l'univers Warmchine & Hordes. C'est un jeu de figurines qui prend place dans un monde steampunk, où les magiciens contrôlent de gros robots qui tappent fort ! Je vous présente donc la Fin des Briscards !




Le sifflement du projectile fendant l'air, puis le fracas de l'explosion lors de l'impact. Des échardes de bois et des morceaux de briques volèrent en tous sens, percutant les murs et brisant les vitres des autres maisons. Tapis dans un bâtiment tout proche, les derniers Briscards frémissaient au bruit de l'impact qui les avaient manqué de peu.
Assis sur les marches du rez-de-chaussée, Mordecai tira de son long manteau de cuir clouté une pipe en terre cuite, qu'il alluma d'une allumette avant d'en aspirer de grandes bouffées de fumée, pendant qu'il observait ce qui restait des Briscards: quelques unes des plus jeunes recrues blotties sous des tables et dans des recoins sombres, ainsi qu'Erik et Grigori, deux vétérans assis sur un tas de gravas. Des cents trente mercenaires qui composaient la troupe, il ne restait qu'une poignée, et pas la meilleure, pensait-il. Les petits jeunes frissonnaient à chaque détonation qui résonnait au loin, puis sursautaient ou émettaient un petit gémissement au son de l'explosion qui suivait. Les Briscards étaient définitivement brisés. 

***

Les tranchées aux abords du Thornwood avaient cédé en quelques malheureuses heures, durant lesquelles les forces khadoréennes massacrèrent la majeure partie des troupes ordiques. Elles cédèrent à la panique à la mort du capitaine Damon, fendu en deux par le Terrible en personne. Le repli se fit dans l'anarchie la plus totale. Mordecai, prenant le commandement suite à la mort de Marcus, son ami et chef des Briscards, tentait de rassembler, dans le chaos, ce qui restait de ses compagnons mercenaires. Il fit une terrible chute lorsqu'une balle, sûrement tirée par un widowmaker, l'avait frôlé, déchirant le côté droit de son manteau.

Voir la suite ici.

Attention ! Celui-là c'est un acharné !

Salut à tous !

    Voici un nouveau texte sur la thématique de la mort, ou plutôt de la non mort. Bonne lecture et à la prochaine.




Le champ de bataille était jonché de cadavres, le ciel semblait embrasé, les machines de guerre et les archers faisaient pleuvoir le feu sur la plaine. Une odeur infâme de chair brûlée avait empli l’atmosphère. Chaque respiration était pénible, l’air était lourd, chaud, étouffant. Les gémissements des blessés se perdaient au milieu du fracas des combats.
La bataille durait, mes muscles étaient douloureux, mon souffle court.
Lame au clair, je faisais face à mon adversaire, un guerrier vêtu d’une côte de mailles et d’un casque d’acier, laissant apparaître son visage, d’où dégoulinaient de la sueur et du sang. Armé d’une épée il fondit sur moi, levant haut son arme. Je déviais le coup sans difficulté. Mon adversaire enchaîna, m’assénant un déluge d’attaques, qui m’obligea à reculer. Je fis un pas de côté, esquivant son coup. Déséquilibré, le guerrier tomba à la renverse et je pus lui enfoncer ma lame dans le cœur, le tuant net.
Balayant du regard les alentours, j’aperçus un autre soldat qui portait un plastron et une vieille pelisse sur les épaules, il maniait sa rapière avec une rapidité mortelle. Il trancha la gorge de son adversaire et fit volte-face. Je chargeai et portai un coup d’estoc vers son ventre. Il le dévia et riposta de taille. J’esquivai et frappai de nouveau, cependant il esquiva d’un bond, mettant de la distance entre nous deux. Nous nous mîmes à nous tourner autour. C’était un jeune officier, ses cheveux blonds étaient maculés de boue et de sang, il affichait un calme surprenant. Mon regard croisa le sien, il était bleu et froid, je devinai que comme moi, il me jaugeait à travers mon heaume et ma cuirasse.
Je bondis en avant pour attaquer, il dévia le coup. Sans lui laisser le temps de contre-attaquer, je portai un coup de taille pour le décapiter : il s’arc-bouta pour esquiver. Je faisais pleuvoir une série de coups meurtriers, mettant à mal mes muscles fatigués, qu’il ne put que parer. Epuisé, je lui assénai un coup de pied dans le torse, qui le projeta en arrière, expulsant tout l’air de ses poumons. Je levai ma lame pour lui fendre le crâne, malheureusement il dévia l’attaque et contre-attaqua d’estoc en un éclair. Sa lame transperça ma cuirasse et se logea profondément dans mon torse.
Je sentis le froid de l’acier me fouiller la chair. La douleur me fit lâcher mon arme.
Je le saisis par son plastron et lui donnai un puissant coup de tête, qui le fit tomber au sol. Tenant fermement sa lame, il m’entraîna dans sa chute. Me mettant à califourchon sur lui, j’enroulai mes doigts autour de sa gorge et serrai. Le jeune officier lutta, battant des pieds, ses mains tenant les miennes, son regard perdant son calme froid pour faire place à la peur. Il panique, se débat, lutte, en vain. Bientôt son regard fut vide et il ne bougea plus.
Je retirais mes doigts de sa gorge et, épuisé, je m’effondrais sur lui.
L’écho des combats me parvenait assourdi, comme lointain. Mon corps était engourdi, j’étais incapable de me relever. Je sentais la tiédeur de mon sang sous ma cuirasse, et la douleur de la blessure semblait disparaître.
Puis, tout devint sombre et silencieux.

Voir la suite ici.

La Gorgone d'Oroch


Salutations amis lecteurs !

    Voici notre première nouvelle, bonne lecture !



Une porte en bois cerclée de fer s'ouvrit dans un grand fracas. Deux hommes armés aux cottes de mailles scintillantes s'engagèrent dans un long corridor. Le son de leurs pas résonnait bruyamment sur les pavés, tandis qu'ils traînaient un homme pieds et poings liés par d’épaisses chaînes. De part et d'autre du couloir se succédaient des dizaines de cellules aux barreaux noirs. Des torches brûlaient à chaque extrémité, projetant les ombres déformées des trois hommes dans leur sillage ; des mains et des visages apparaissaient aux barreaux, cherchant à percer les ombres pour distinguer le visage du nouveau résident. Au bout, ils empruntèrent un étroit escalier en colimaçon qui descendait plus profondément encore. Ils débouchèrent sur un corridor semblable, fermé par une cellule qu’une unique torche au bas de l'escalier éclairait. Toutes les cellules étaient vides. Les deux geôliers balancèrent leur prisonnier dans la dernière, plus petite encore que les autres. Il émit un grognement quand son corps mou rencontra le sol froid et humide. Ils refermèrent derrière eux et disparurent dans l'escalier.
Le prisonnier soupira longuement et se releva lentement, massant son crâne endolori et ses bras engourdis.
Debout dans son réduit, Saemon examina à tâtons son nouveau foyer : trois murs couverts de mousse, un sol couvert de paille spongieuse et des barreaux. Il saisit une bonne poignée de mousse juteuse qu'il pressa au-dessus de sa bouche desséchée et bu l'eau nauséabonde qui en sortit, puis il l’avala toute entière, non sans émettre un grognement de dégoût lors du fatidique contact avec sa langue irritée. Il s'allongea et dormit.

Voir la suite ici.

Ouverture des portes !

Bienvenue !

   Puisqu'il faut bien briser la glace, faisons-le comme de vrais barbares (à coups de hache) par Crôm !
   C'est sur ce blog que je vous présente ma passion : l'écriture romanesque. Vous trouverez ici quelques textes plus ou moins longs, allant de la nouvelle au roman feuilleton (je l'espère). J'écris essentiellement de la fantasy et heroïc-fantasy, mais il m'arrive de faire du fantastique ou encore du steampunk
    J'essaierai de poster des textes aussi régulièrement que possible ! Je suis là pour me confronter à vos avis, alors n'hésitez pas à commenter et à critiquer, de la manière la plus franche et constructive possible. 
    En attendant de nouvelles productions, je vais mettre sur le blog des textes écrits il y a quelques temps.

   Sur ce bonne lecture à tous et à toutes !